Décevant ! Le troisième roman de Jake Aldestein m’a laissé perplexe. Cette œuvre aurait pu être empreinte de mélancolie sur un temps révolu (les yakuza des années 90 ont définitivement disparu du Japon post Fukushima mais si la mafia est encore présente au Japon) mais le roman s’égare sur la maladie de l’auteur et d’une ses chères amies. Jake Adelstein le dit lui-même, que fait-il encore au Japon ? Il est certes fier que son œuvre soit adaptée en France et en série, que sa vie de moine bouddhiste progresse mais que reste-t-il de sa carrière de journaliste ? Des ombres et des souvenirs. Je trouve ça triste qu’il ne rebondisse pas et je lui souhaite d’être heureux car la lecture de ce dernier opus laisse un goût amer.
