500ème article de mon blog !

Je connaissais le kaiseki, la cuisine de Kyoto, l’ancienne capitale du Japon féodal. Mais pas sa déclinaison de chakaiseki qui correspondait au repas léger qu’il était possible de faire avant la fameuse cérémonie du thé, où le matcha est assez dur à digérer, seul. Ce repas doit suivre les saisons et les couleurs, comme la haute cuisine Nippone. Yuichiro Akiyoshi et sa femme Misuzu vous accueillent dans cet écrin un peu perdu dans le 15ème arrondissement de Paris pour un repas hors du temps. Je me souviendrais toute ma vie du « sushi pressé  » de maquereau cuit avec un morceau incandescent de charbon binchotan. Saveur unique au rendez-vous (et obligation d’aérer le restaurant!). J’ai aussi adoré le chawanmushi au cresson. Délicieux et plein d’umami. Puis, c’est la fin du repas, qui arrive sans qu’on s’en soit aperçu : le fameux thé matcha, pour terminer sur une note forte en goût. Pour conclure, est-ce que Akiyoshi Chakaiseki vaut le detour ? Comme de très nombreuses choses Nippones, la perfection est poussée à l’extrême et le superflu devient indispensable…